Parce qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis (bis)
Le soir du 21 avril 2002, Monsieur Lionel Jospin a déclaré (je cite) :
«Au-delà de la démagogie de la droite et de la dispersion de la gauche qui ont rendu possible cette situation, j'assume pleinement la responsabilité de cet échec, et j'en tire les conclusions en me retirant de la vie politique après la fin de l'élection présidentielle»
Moyennant quoi, avant-hier soir jeudi 28 avril 2005, Monsieur Lionel Jospin est longuement passé à la télévision pour expliquer pourquoi il ne fallait pas prendre l'Europe en otage et préciser qu'il n'entendait jouer aucun rôle particulier d'ici 2007.
Je précise - hélas ? - que j'avais plutôt jusqu'à présent de la sympathie pour Monsieur Lionel Jospin.
Aurait-il changé d'avis ?
J'aimerais bien, simplement, qu'il nous explique :
1) Sa définition des mots «se retirer de la vie politique».
2) Sa définition du mot «otage».
3) Comment il assume le fait de ne jouer aucun rôle alors qu'il passe à la télévision en s'étant prétendument retiré.
4) À quoi il a envie de jouer une fois retiré de la vie politique à partir de 2007.
Et une petite précision sur le mouton noir. Si les Français votent non, ils auront donc pris l'Europe en otage selon Monsieur Lionel Jospin, et ils feront de la France le mouton noir de l'Europe selon Monsieur Jacques Chirac.
Le dernier mouton noir qui me revient en mémoire, c'est le "Baa baa black sheep" chanté à pleine voix par Gregory «Pappy» Boyington et ses «Têtes Brûlées» dans un feuilleton des années soixante-dix basé sur des faits historiques. Des aventuriers bigrement humains, sympathiques et efficaces. Je serai bien content de me compter parmi les moutons noirs.