Parce que l'aide à la cuve me chauffe
On a tendance à l'oublier parce que c'est l'été... mais l'hiver les Français ont besoin de se chauffer.
Certains ont choisi de se chauffer à l'électricité. Un chauffage sans danger, non polluant, dont la source peut être modulée par EDF entre la force de l'atome, celle du vent, celle de l'eau ou celle du soleil - peut-être bientôt encore de nouvelles sources d'énergie utilisables sans changer les appareils de chauffage - et qui ne contribue pas à l'effet de serre.
D'autres se chauffent au gaz. Non polluante, cette source d'énergie nettement plus dangereuse participe hélas à l'effet de serre, et est probablement épuisable.
D'autres encore ont choisi le bois. Une source d'énergie agréable non polluante, éternellement renouvelable, qui contribue de façon certaine, mais modérée à l'effet de serre.
Les autres ont choisi le mazout. Le moyen le plus polluant par son transport et sa combustion, dont les réserves s'approchent très rapidement de leurs limites, dangereux à transporter sur les eaux et sur les routes (pétroliers, camions-citerne), et dont la consommation crache des fumées noires et du gaz carbonique qui réchauffe dangereusement la planète.
À ceux-là, le gouvernement propose une «aide à la cuve» de 75 euros.
Étonnant, non ?